Bonard Mabokabonardmaboka

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18 morts et un rescapé lors d’un éboulement d’une mine au Kasaï

Dix-huit mineurs clandestins ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi dans l'éboulement d'une mine de diamant près de Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental), dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC).

L'éboulement s'est produit dans la  mine située sur une carrière de la Société minière de Bakwanga (Miba), détenue majoritairement par l'Etat, interdite d'accès et à l'arrêt depuis novembre 2008 pour cause de difficultés financières.

« Des creuseurs clandestins ont pénétré dans le polygone minier. Ils exploitaient dans une telle précipitation qu'ils n'ont pas tenu compte des normes d'exploitation », a expliqué à l'AFP Jean-Marie Kabuya, de l'Union des creuseurs artisanaux de diamant au Kasaï (UCDAK), en donnant un bilan de 18 morts et un rescapé.

Célestin Kubela, président du Conseil provincial des diamantaires indique que « ces clandestins qui vont parfois à 30 m sous terre, ont sûrement touché un pylône soutenant la galerie souterraine ». Seulement sept de 18 corps avaient pu être retirés des décombres jeudi matin, selon lui.

La Société minière de Bakwanga, ancien fleuron de l'économie congolaise qui emploie 5.000 personnes, produisait en moyenne 6 millions de carats par an au début des années 2000, contre un million en 2007 et moins de 500.000 en 2008. Son polygone s'étend sur 45.000 km2. Elle est détenue à 80% par l'Etat et 20% par la société sud-africaine Mwana Africa.

« Avant il y avait des mines de diamants de surface, où l'on pouvait exploiter 100 carats par mètre cube. Aujourd'hui ces diamants ont disparu. Les creuseurs sont donc obligés d'aller en profondeur, mais ils n'ont pas les outils appropriés et ils le font dans des conditions de travail très pénibles et dangereuses », a expliqué M. Kubela.

« Parfois ils peuvent chercher pendant des mois, sans résultat. Aujourd'hui, quand ils trouvent 10 carats par mètre cube, c'est déjà bien. Depuis que la Miba est à l'arrêt, ces creuseurs en profitent pour exploiter les diamants qui s'y trouvent », a-t-il conclu.

Notons que dans la province du Kasaï Orientale, le nombre de creuseurs artisanaux est estimé à 200.000. D’après des Organisations Non Gouvernementale locales, des décès de creuseurs artisanaux sont rapportés tous les mois, à la suite d'éboulements ou par noyade, lors d'extraction sous-marine.

Dix-huit mineurs clandestins ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi dans l'éboulement d'une mine de diamant près de Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental), dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC).

L'éboulement s'est produit dans la  mine située sur une carrière de la Société minière de Bakwanga (Miba), détenue majoritairement par l'Etat, interdite d'accès et à l'arrêt depuis novembre 2008 pour cause de difficultés financières.

« Des creuseurs clandestins ont pénétré dans le polygone minier. Ils exploitaient dans une telle précipitation qu'ils n'ont pas tenu compte des normes d'exploitation », a expliqué à l'AFP Jean-Marie Kabuya, de l'Union des creuseurs artisanaux de diamant au Kasaï (UCDAK), en donnant un bilan de 18 morts et un rescapé.

Célestin Kubela, président du Conseil provincial des diamantaires indique que « ces clandestins qui vont parfois à 30 m sous terre, ont sûrement touché un pylône soutenant la galerie souterraine ». Seulement sept de 18 corps avaient pu être retirés des décombres jeudi matin, selon lui.

La Société minière de Bakwanga, ancien fleuron de l'économie congolaise qui emploie 5.000 personnes, produisait en moyenne 6 millions de carats par an au début des années 2000, contre un million en 2007 et moins de 500.000 en 2008. Son polygone s'étend sur 45.000 km2. Elle est détenue à 80% par l'Etat et 20% par la société sud-africaine Mwana Africa.

« Avant il y avait des mines de diamants de surface, où l'on pouvait exploiter 100 carats par mètre cube. Aujourd'hui ces diamants ont disparu. Les creuseurs sont donc obligés d'aller en profondeur, mais ils n'ont pas les outils appropriés et ils le font dans des conditions de travail très pénibles et dangereuses », a expliqué M. Kubela.

« Parfois ils peuvent chercher pendant des mois, sans résultat. Aujourd'hui, quand ils trouvent 10 carats par mètre cube, c'est déjà bien. Depuis que la Miba est à l'arrêt, ces creuseurs en profitent pour exploiter les diamants qui s'y trouvent », a-t-il conclu.

Notons que dans la province du Kasaï Orientale, le nombre de creuseurs artisanaux est estimé à 200.000. D’après des Organisations Non Gouvernementale locales, des décès de creuseurs artisanaux sont rapportés tous les mois, à la suite d'éboulements ou par noyade, lors d'extraction sous-marine.

                                                                                      Bm di Cheikh




21/08/2009
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