La crise de la morale à Kinshasa !
La morale étant un facteur important d’une société intègre. Malheur est de constater qu’à Kinshasa, capitale de
Les cortèges funèbres sont les moments à travers lesquels l’on accompagne l’illustre disparu à sa dernière demeure et ils sont généralement caractérisés par des rituels de séparations qui s’expriment sans détour par des larmoiements, par des moments des intenses recueillements et fervent prière pour l’âme du défunt.
Interprétation culturelle…
Depuis la nuit de temps dans la tradition africaine, les funérailles sont toujours accompagnées des chansons et danses traditionnelles. Jadis l’on faisait appel aux griots pour chanter et danser tout en expliquant l’arbre généalogique des ancêtres de la famille éprouvée jusqu’au défunt. Mais suite au contact culturel, aux développements et aux naissances des nouvelles cités et villes s’est développé un comportement nouveau, qui n’est sans doute qu’une déviance c'est-à-dire les jeunes gens ont récupéré la situation en interprétant des chansons et en exhibant des danses qui n’honorent pas le défunt même pas les vivants lors de cortège funèbre.
Par conséquent les cortèges funèbres à Kinshasa sont devenus les moments par excellence d’exécution des chansons ignominieuses, des danses obscènes et des lancements des cris immoraux.
Toutefois, il sied de signaler que dans la culture africaine, il existe un lieu étroit entre les chansons, les danses et les funérailles.
Bonard Maboka