Les Banques Centrales Africaines en symposium à Kinshasa
A cette occasion, le ministre Athanase Matenda Kyelu des Finances, représentant
personnel du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, empêché, a dévoilé l’intérêt de ce
forum. « L’Afrique sans murailles monétaires, c’est-à-dire une
Afrique où les facteurs de la croissance économique jouerons pleinement
pour permettre à nos Etats respectifs de relever notamment les cinq défis
majeurs ci-après : « la stimulation des échanges commerciaux intra
africains ; la stabilité monétaire, bancaire et financière ; la pleine
intégration de notre continent dans l’économie mondiale ; la création d’emplois
et de richesses pour combattre la pauvreté, et enfin, le défi du développement
humain, voilà la difficile mission qui pèse sur les Gouverneurs des Banques centrales »,
a-t-il dit, avant de donner le coup d’envoi des travaux de la 33ème
assemblée générale de l’ABCA.
Mais, auparavant, Gouverneur de
De son côté, M. Maxwell Mkwezalamba, Commissaire aux affaires Economiques et
représentant du Président de
Quant à M. François Kanimba, Gouverneur de
Considérant le passé, il a rappelé que les années 80 et 90, toute l’action des
Banques centrales portait sur le ciblage des agrégats monétaires avec une
politique prudente de l’inflation. A ce jour, a-t-il poursuivi, cette politique
a permis d’avoir une inflation modérée. « Ce qui a contribué à l’équilibre
macro économique », a-t-il ajouté.
Néanmoins, face à l’environnement imprégné par des crises, la gestion monétaire
devient complexe. Ce qui fait que la formulation d’un cadre monétaire adéquat
exige le ciblage de l’inflation ; partant de la politique à mettre en œuvre. Y
a-t-il des chances de succès dans le travail?
Nul doute, a martelé le Président de l’ABCA, pour qui le tout dépend du ciblage
de l’inflation, de l’engagement des Etats à oeuvrer pour la paix, de la mise en
place d’un système financier sûr et sain et finalement d’un travail qui se fait
dans la transparence.
Il sied
par ailleurs de signaler qu’après la cérémonie officielle, les
participants ont été conviés à échanger sur les aspects techniques avec des
interventions pointues. Jean-Claude Masangu a planché sur les aspects
théoriques de la notion. David Dunn du FMI et le professeur Kabuya Kalala de
l’Université de Kinshasa se sont appesantis sur les déterminants de l’inflation
en Afrique. Michel Normandin, de l’HEC Montréal, s’est attardé sur la maîtrise
de l’inflation et politique de ciblage: taux de change et masse monétaire;
Hubert Kempf de
Bm di Cheikh