Bonard Mabokabonardmaboka

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Tp de Communication Politique sur l'élection américaine (brut)

O. Introduction

 

 

 

Dans le cadre notre cours de communication politique, il nous a  été demandé de faire l’analyse du personnage, soit examiner la construction du personnage politique pendant la campagne électorale aux Etats Unis, soit la médiatisation de la guerre de l’Est dans la presse écrite congolaise.

 

Pour le présent travail, nous avons jugé bon d’examiner la construction du personnage politique pendant la campagne électorale aux USA.

 

Pour le cas d’espèce, nous allons faire analyse du personnage ‘’d’Husein Obama’’ comme candidat à la magistrature suprême des Etats-Unis.

 

Certes, dans les lignes qui suivent nous traiterons de la présentation et circonscription du fait, la méthode d’analyse en passant par sa biographie, en séotant la confrontation du fait avec la méthode d’analyse jusqu’à la conclusion qui y achèvera.

 

I.                   Présentation et circonscription du fait

 

Pour une première fois, la campagne électorale présidentielle américaine s’est passé au second tour en opposant Barack Obama, le candidat noir et  sénateur de l’Illinois  à  John McCain, un ancien de l’armée américaine.

 

Barack Husein Obama, le candidat noir a fait preuve d’une capacité sans pareil pendant toute la période électorale. Il a su convaincre les électeurs par son argumentaire, par sa rhétorique et par sa force expressive  Ces différents  discours  étaient ponctués des messages de renouveau, de l’éveil patriotique et qui touchaient sans détour la vie sociale américaine. Et avec comme seul et unique slogan  ‘’ Yes, we can’’. C’est un appel à la participation de la population.

 

Pour le présent travail, nous avons choisi d’analyser la période allant du 21 septembre au 3 novembre 2008.

 

En effet, c’était la période où les deux candidats amorçaient leur dernier virage électoral. Pour notre analyse le candidat Hussein Obama a déployé ces dernières stratégies électorales puissantes. Chose récompensée, l’Association on National Advertiser lui avait remis un trophée au mois de novembre, celui de Champion marketing de l’année 2008

 

II.                La méthode d’analyse

 

Pour analyser la construction du personnage dans la campagne électorale du candidat Obama Hussein, nous avons choisi d’utiliser l’approche sémio-pragmatique.

 

Dans la lignée des travaux effectués par Umberto Eco dans Lector in fabula (1985), une approche sémio pragmatique étudie le personnage comme "effet de lecture". En d'autres termes, la narration (la manière dont le narrateur effectue sa présentation, sa mise en scène) influence l'image que retient le lecteur d'un personnage et les sentiments qu'il lui inspire[1].

Selon Vincent Jouve les personnages peuvent induire trois types différents de lecture : "Un personnage peut se présenter comme un instrument textuel (au service du projet que s’est fixé l’auteur dans un roman particulier), une illusion de personne (suscitant, chez le lecteur, des réactions affectives), ou un prétexte à l’apparition de telle ou telle scène (qui, sollicitant l’inconscient, autorise un investissement fantasmatique). On nomme respectivement ces trois lectures : l’effet-personnel, l’effet-personne et l’effet-prétexte."[2]

 

Le modèle actantiel, dit Greimas, est en premier lieu l'extrapolation d'une structure syntaxique. Un actant s'identifie donc à un élément (lexicalisé ou non, un acteur ou une abstraction) qui assume dans la phrase de base du récit une fonction syntaxique : il y a le sujet et l'objet, le destinataire, l'opposant, l'adjuvant, dont les fonctions syntaxiques sont évidentes ; le destinateur dont le rôle grammatical est moins visible et qui appartient si l'on peut dire à une phrase antérieure (D1 veut que S...) ou, selon la grammaire traditionnelle, à un complément de cause.

Greimas a simplifié le modèle de W. Propp et de Souriau qui présentait 7 fonctions. Ici, 6 cases correspondent à 6 fonctions dans le récit.

 

Ø     Biographie d’Hussein Obama

Barack Hussein Obama[], né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii, est le président des États-Unis d'Amérique. Diplômé de l'Université Columbia et de la Faculté de droit de Harvard, il est en 1990 le premier afro-américain à présider la prestigieuse Harvard Law Review. Après avoir été travailleur social dans les quartiers sud de Chicago durant les années 1980, puis avocat en droit civil à sa sortie d'Harvard, Barack Obama effectue trois mandats au Sénat de l'Illinois de 1997 à 2004. Il enseigne aussi le droit constitutionnel à l’Université de Chicago de 1992 à 2004. Il connait l’échec lors de sa candidature à la chambre des représentants en 2000 puis obtient l’investiture du parti démocrate en mars 2004 pour devenir sénateur des États-Unis.

Barack Obama se distingue notamment par son opposition précoce à la guerre lancée par George W. Bush en Irak et par le discours qu’il prononce en juillet 2004 lors de la convention démocrate qui désigne John Kerry comme candidat à la présidence, obtenant là une audience nationale.

Il est élu sénateur en novembre 2004. Il déclare sa candidature à l’investiture démocrate pour la présidence des États-Unis le 10 février 2007 à Springfield, remporte les primaires face à Hillary Clinton et est officiellement désigné candidat lors de la convention de son parti à Denver, le 27 août 2008.

Ayant largement remporté, le 4 novembre 2008, les élections devant le républicain John McCain, Barack Obama entre en fonction le 20 janvier 2009, devenant alors le 44e président des États-Unis et le premier afro-américain à accéder à la Maison Blanche. Sa présidence intervient dans un contexte de guerre en Irak, de guerre en Afghanistan, de crise au Moyen-Orient, d'une importante récession de l'économie américaine et de crise financière et économique mondiale.[3]

 

Origines familiales, enfance et jeunesse

Barack (béni en arabe et swahili[]) est né le 4 août 1961 au centre médical de Kapiolani à Honolulu. Ses parents se sont rencontrés à Hawaii alors qu'ils étaient jeunes étudiants.

Père

Son père, Barack Obama Sr. (1936-1982) est un Kenyan du village de Nyang’oma Kogelo à l'ouest du Kenya ; fils d'un guérisseur de l'ethnie Luo, il est éduqué dans la religion musulmane mais est néanmoins athée[]. Jeune cuisinier des colons d'Alego au bord du lac Victoria, il entre à l'école des missionnaires qui lui paient par la suite des études à Nairobi, avant de l'envoyer poursuivre un cursus d'économétrie à l'université d'Hawaii où il fonde l'association des étudiants étrangers et obtient les meilleures notes de sa promotion[].

Le grand-père paternel d'Obama, Hussein Onyango Obama, ancien cuisinier dans l'armée britannique, est arrêté en 1949 pour ses liens avec le mouvement d'indépendance Mau Mau et mis en prison pour deux ans. Il y est torturé pour obtenir des informations sur la rébellion[].

Mère

Sa mère, Stanley[] Ann Dunham (1942 - 1995), est née sur une base militaire du Kansas dans une famille américaine et chrétienne, mais est elle-même agnostique. Elle est la fille de Stanley (23 mars 19188 février 1992) et Madelyn Dunham (26 octobre 19223 novembre 2008)[].

Grands-parents et ancêtres

Après avoir combattu en Europe dans l'armée de George Patton pendant la Seconde Guerre mondiale, Stanley Dunham devient vendeur représentant en meubles. Madelyn Dunham a travaillé dans les usines aéronautiques de Wichita en 1941 pendant la guerre puis est devenue employée de banque. La famille Dunham déménage sans cesse, à la recherche de travail. Ils habitent successivement la Californie, le Kansas, le Texas, l'État de Washington avant de partir pour Hawaii en 1960. Stanley Ann y suit des études d'anthropologie à l'université d'Hawaii quand elle rencontre Barack Sr[].

Sa grand-mère maternelle, Madelyn Dunham, l'éleva pendant un certain temps durant sa jeunesse. Y étant très attaché, le candidat a même interrompu sa campagne pour s'occuper d'elle alors qu'elle était très souffrante à l'hôpital. Madelyn Dunham est décédée le 3 novembre 2008[].

Barack Obama a des origines parmi de nombreux peuples. Par sa grand-mère maternelle, il aurait des ancêtres cherokees[]. Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait une ancêtre commune avec le vice-président des États-Unis Dick Cheney : une Française, à la 8e génération. Il est aussi un lointain cousin de l’acteur Brad Pitt, du président George W. Bush, des anciens présidents Gerald Ford, Lyndon Johnson, Harry Truman et de l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill[]. Plus étonnant encore, il compte des ancêtres germano-alsaciens, Christian Gutknecht né en 1722 et Maria Magdalena Grünholtz, tous deux nés à Bischwiller[][]. Il aurait également un ancêtre belge à la 14e génération, Nicolas Martiau, né dans les environs de Wavre vers 1592[]. Mais ses origines européennes sont surtout anglaises, écossaises, et irlandaises. Un de ses arrière-grands-pères a émigré du comté d'Offaly en Irlande, au XIXe siècle[4].

 

 

 

 

 

III.             Confrontation du fait avec la méthode d’analyse

 

a.       Univers narratifs de la campagne de Barack

 

Nous nous sommes proposé d’analyser ces différents discours comme des récits. Il est un univers qui est raconté. Il est aussi une relation des évènements qui ne sont pas présentés de façon explicite sur la scène, dans le théâtre classique[5].

 

Population Américaine                     Barack Hussein Obama                Population Américaine

 

 

 

 

 

 


 Joe Biden/Hillary Clinton           Présidence de la République           John McCain/Sarah Palin             

 

La population Américaine a besoin d’un président qui pourra être leur symbole de puissance, de rénovation, du redressement socio-économique et de l’espoir afin d’un futur heureux. Ainsi, le candidat Hussein Obama se propose comme une personne de la situation (quant il dit ‘’J'ai décidé de me présenter à la présidence à ce moment de l'histoire, car je suis profondément convaincu que nous ne pourrons résoudre les défis de notre époque si nous ne les résolvons pas ensemble, si nous ne perfectionnons pas notre union en comprenant que nous pouvons avoir des histoires différentes, mais que nous entretenons les mêmes espoirs; que nous pouvons avoir un aspect différent et ne pas tous venir du même endroit, mais que nous voulons tous aller dans la même direction, vers un meilleur avenir pour nos enfants et nos petits-enfants’’), capable d’apporter tout le changement que le peuple américain a besoin ( lorsqu’il soulève quelques point en disant ’’ … et ce à un moment où nous avons besoin d'unité; elles sont racialement marquées, alors que nous devons au contraire nous rassembler pour résoudre une série de problèmes énormes : deux guerres, la menace terroriste, une économie en déclin, une crise chronique du système de santé et un changement climatique potentiellement dévastateur; des problèmes qui ne sont ni blancs, ni noirs, ni latinos ni asiatiques, mais auxquels chacun d'entre nous est confronté’’) après le désastre et l’impopularité du président sortant Georges Bush (Camp républicain). Il a fustigé la mauvaise gestion de la crise financière mondiale tout en démontrant qu’il est à mesure de remonter la pente. Et ça lui a donné un avantage considérable face à son adversaire John McCain.

 

La phrase implicite dans le schéma est celle ci : une force (ou un être D1 ‘’Population Américaine’’) veut quelque chose. Conduit par son action, le sujet S(Hussein Obama) recherche un objet O (Présidence de la république) dans l'intérêt ou à l'intention d'un être D2 (Population Américaine). Dans cette recherche, le sujet a des alliés A ou des pro adjuvants (Joe Biden/Hillary Clinton) et des opposants OP ou des pro opposants (John McCain/Sarah Palin).

 

Tout récit peut se réduire à ce schéma de base qui visualise les principales forces du drame et leur rôle dans l'action. Il est d'autant plus aisé d'établir ce schéma (ou des schémas phrase implicite dans le schéma est celle ci : une force (ou un être D1) veut quelque chose. Conduit par son action, le sujet S recherche un objet O dans l'intérêt ou à l'intention d'un être D2 (concret ou abstrait). Dans cette recherche, le sujet a des alliés A et des opposants OP.)

 

 

IV.            Conclusions

 

 

Cette analyse  nous permet de prouver que chaque campagne est porteuse de signification nouvelle, de l’espoir et des rêves nouveaux. Cette dernière fait preuve d’une nouvelle direction prise par la population Américaine afin d’éradiquer les maux qui rongent la vie socio économique de leur nation. Le bushisme a aussi favorisé l’ascension d’Hussein Obama vers la Maison Blanche.

 

En effet, le peuple Américaine après avoir était littéralement déçu par la politique menée par les républicains depuis 2001. C’est dit sans détour que le temps est venu de voir autrement avec le camp Démocrate avec comme seul candidat au second tour des présidentielles Hussein Obama qui par son argumentaire a su déjà convaincre la quasi-totalité de son parti.

Il a pu gagner la confiance de la jeunesse américaine dans son entièreté et des outres mer en étant présent dans des différents sites de rencontres pour consolider sa vision.

 

            Le parcourt de l’analyste de cette campagne nous a permis de découvrir l’angle et la méthode exploité par le candidat susmentionné ci-dessous afin de convaincre le peuple Américain de vouloir le voter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

V.               Bibliographie et Webographie

 

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29/03/2009
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