Bonard Mabokabonardmaboka

universite catholique du congo

Faculté des Communications Sociales

2, Avenue des Universités

B.P. : 1534

Kinshasa – Limete

Travail présenté dans le cadre du

            Laboratoire d’Analyse des Situations de Communication

Par

Bonard MABOKA NGELI

Titulaire du cours : Dr. Aime Kayembe

Années académique 2010-2011

1.      Introduction

Il est question  dans ce travail de montrer l’importance de la retransmission du procès de l’ex-chef rebelle congolais Jean-Pierre Bemba par la Cour Pénale Internationale.

1. a. l’énoncé du problème

Monsieur Jean Pierre Bemba Gombo, sénateur et ex chef rebelle congolais, est à présenter en Hayes et comparait devant la Cour Pénale Internationale CPI en sigle, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. En effet,  il répond aux actes et crimes commis par ses troupes. Ces militaires étaient allés prêter main forte à l’ex Président Patassé de la République Centre Africaine entre 2002 et 2003 contre les forces rebelles qui menaçaient son pouvoir. A cet effet, la CPI a organisée des retransmissions en directe dans la capitale Centre africaine.

1. b. Problématique

Nous allons essayer de répondre tout au long de ce travail à la question relative à l’importance que les Etats-Unis portent, à ce que ce procès soit diffusé à la télévision, allant jusqu’à organiser eux-mêmes des séances de retransmission en république Centre Africaine. Pour bien appréhender cette situation, il nous est important de replacer cette affaire dans son contexte le plus immédiat. Sur ce, l’on doit tenter d’examiner les conditions dans lesquelles Jean Pierre Bemba a été arrêté, le cadre de l’intervention de ses troupes en République Centre africaine.

1. c. Hypothèse

Ø     Cette diffusion peut aussi avoir pour but d’apaiser les tensions des victimes.

Ø     Les Etats-Unis tiennent à la diffusion du procès Bemba pour montrer l’existence de la Cour Pénale Internationale.

Ø     Elle est peut avoir pour mission de faire parvenir l’information à toutes les couches de la population, même les plus démunies.

1.      Description de la situation

Les méfaits commis par les troupes de Jean pierre Bemba sont graves, notamment les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre,  pillages, massacres, destructions et violes des femmes. Et ce sont tous ces griefs qui sont retenus contre sa personne. Il est important d’indiquer que  c’est le tout premier procès de la CPI sur des  crimes sexuels.[1] Nous croyons aussi que le coté violence faite à la femme va énormément peser sur son procès. Car c’est une matière qui fait couler beaucoup d’encres et de salives.

Le fait que Jean Pierre Bemba avait plaidé coupable laisse à savoir, pour sa défense que leur précieuse victoire serait l’allégement de la peine, qui pourrait être très lourde, compte tenu du nombre élevé des victimes.

D’après Alpha Sesay, Directeur Juridique de l'Open Society Justice Initiative, il est question d’assurer que les nouvelles de la procédure atteint les communautés touchées, même si les journaux locaux ne peuvent pas se permettre de garder un correspondant de La Haye, Ce procès est une étape décisive dans la quête des victimes pour la justice."

2.      Contexte

La période choisie (du procès) est subséquente à la nouvelle tendance des guerre en Afrique noire, qui, consiste à violer les femmes, à massacrer des paisibles innocents, à piller etc. Et cela, au vu et su des chefs de guerres. De ces faits, il faut prendre dans ces filets un poids lourd et s’en servir comme exemple afin d’éviter des éventuels crimes dans l’avenir.

3.       Composantes

Dans cette affaire de Jean Bemba Gombo, il y a beaucoup d’acteurs en action, notamment les Etats-Unis, qui, d’après certaines analyses influent sur la CPI et s’attèlent à ce que les crimes ayant traits aux violences faites à la femme soient punis sans complaisance. La République Démocratique du Congo (pouvoir en place), accusée d’avoir pensée et agit de sorte que J Bemba soit mis hors de la sphère politique Congolaise. Et enfin la Communauté Internationale.  

4.      Effets voulus

Les acteurs en présence dans cette affaire attendent que ce procès permette de stopper tout genre des crimes et exactions commises pendant les guerres en Afrique. Et que JP Bemba serve d’exemple pour d’autre Chefs des guerres. Car ce procès est un message fort lancer à l’endroit de tous les fauteurs de troubles en Afrique. C’est une occasion pour la Cour pénale internationale de prouver qu'elle est sérieuse quant à la poursuite des crimes sexuels et des crimes liés directement à la personne humaine.[2]

5.      Conclusion

Il ressort que le sénateur Jean Pierre Bemba Gombo passera des longs moments sur des très mauvais draps. En effet, son affaire est loin d’être prise à la légère, compte tenu des griefs qu’on lui reproche. Nous avons aussi compris que son procès est de style type, c'est-à-dire la cour s’est servi de son cas pour prouver qu’elle est à mesure de poursuivre qui que ce soit ayant commis des crimes odieux. Et tout cela dans la perspective de mettre fin ou carrément de dissuader certains potentiels criminels à commettre des crimes dans l’avenir.

La retransmission en direct de ce procès s’inscrit dans le cadre de la campagne contre les crimes des guerres, crimes contres l’humanité et les violences faites à la femme.

6.      Webographie

·        www.bolyabaenga.org/procebemba.cour-penale-internationale, 09 février 2011

·        http://www.soros.org/ Déclaration d’Alpha Sesay, directeur juridique de l'Open Society Justice Initiative, 10 fevrier 2011

·        www.congoplanete.com/news/3037/jean-pierre-bemba-proces-a-la-cour-penale-internationale-cpi-ouvert-la-haye-ce-lundi.jsp, 09 février 2011

·        www. icc-cpi.int